Les changements climatiques : Chaleur extrême et coûts de santé au Québec
Les changements climatiques constituent l’un des plus grands défis de notre époque, affectant tous les secteurs de la société, y compris les établissements de santé. Au Québec, où le système de santé est déjà sous pression, les impacts climatiques comme les vagues de chaleur, les inondations et les tempêtes violentes exacerbent les vulnérabilités existantes. Une équipe de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) a collaboré avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et Santé Canada pour réaliser une étude exhaustive visant à estimer les coûts de santé actuels et futurs liés à la chaleur extrême au Québec. Les résultats, qui ont été publiés dans la revue Science of the Total Environment, amènent une réflexion collective sur la prévention et la mise en place de mesures d’adaptation à court et à long terme dans le contexte des changements climatiques.
Les conclusions de l’étude révèlent que le fardeau associé à la chaleur au Québec se chiffre annuellement à 15 millions de dollars en termes de soins de santé (coûts directs), à 5 millions de dollars en termes d’absentéisme (coûts indirects) et à 3,6 milliards de dollars en pertes de vies humaines et de bien-être, c’est-à-dire la diminution des activités durant les périodes de forte canicule (coûts intangibles). Ces coûts sont une moyenne annuelle pour la période allant de 1990 à 2019.
« Au Québec, les coûts sanitaires de la chaleur au niveau sociétal se calculent déjà en milliards de dollars chaque année. Il est urgent de mettre en place des mesures pour limiter ces coûts, surtout quand on sait qu’ils pourraient être multipliés par 5 d’ici 2050 si rien n’est fait. Cette étude apporte un argument économique supplémentaire pouvant aider les décideurs et la population à mieux s’adapter aux conséquences de la crise climatique. » – Fateh Chebana, professeur à l’INRS, expert en sciences des données appliquées à l’environnement et la santé environnementale et coauteur de l’étude.
Source : Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Articles récents
Quebec’s private long term care homes riks closing 1,200 beds
Quebec’s long-term care system is facing a funding crisis that could force the closure of 1,200 beds in […]
Voir plus ›1 200 lits dans les CHSLD privés conventionnés sont à risque de fermer, alerte l’AEPC
Faute de financement « adéquat », 1200 des 7600 lits qui existent dans les CHSLD privés conventionnés, c’est-à-dire subventionnés par […]
Voir plus ›1 200 lits à risque de fermeture dans des CHSLD privés conventionnés
Plus de 1 200 lits pourraient fermer au cours des prochaines années dans nos établissements privés conventionnés si […]
Voir plus ›L’AEPC dépose son mémoire prébudgétaire 2025-2026
L’Association des établissements privés conventionnés – Santé services sociaux a déposé un mémoire dans le cadre des consultations […]
Voir plus ›Bien-être et humanité au cœur des CHSLD : le Groupe Roy Santé et Connectologie collaborent pour transformer l’environnement des personnes hébergées
Le Groupe Roy Santé et Connectologie sont fiers d’annoncer la création et le succès d’une nouvelle plateforme multimédia […]
Voir plus ›