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1 200 lits à risque de fermeture dans des CHSLD privés conventionnés

Plus de 1 200 lits pourraient fermer au cours des prochaines années dans nos établissements privés conventionnés si rien n’est fait. Le manque de financement public pèse lourdement sur la pérennité de nos établissements et fragilise l’accès à des soins de qualité aux aînés qui y vivent.

Pour éviter ce scénario, il est essentiel que le financement des établissements privés conventionnés soit révisé au plus tard lors du prochain budget. Les établissements privés conventionnés se démarquent depuis plus de 65 ans par la fiabilité et la qualité de leurs services aux aînées.

D’ailleurs, elles y arrivent avec un soutien qui s’amoindrit chaque année en raison d’une indexation insuffisante des budgets. Les établissements privés conventionnés travaillent avec des normes rigoureuses, et offrent à leur personnel les mêmes conditions de travail qu’au public. C’est-à-dire qu’on fait plus avec chaque dollar public investi.

Toutefois, plutôt que de les soutenir, on les laisse s’essouffler financièrement, mettant en péril un modèle qui a fait ses preuves. C’est une incongruité de sous-financer les établissements qui offrent les milieux de vie les plus dynamiques et adaptés à la clientèle. D’ailleurs, nous ne sommes pas les seuls à vanter les mérites de notre modèle, le gouvernement du Québec a comme orientation d’accélérer le conventionnement des établissements privés. Le premier ministre François Legault lui-même s’enorgueillit du conventionnement d’établissements privés.

Cela fait plusieurs années que nous demandons au gouvernement d’investir pour éviter que le sous-financement des établissements privés conventionnés s’aggrave et éviter ainsi que les difficultés financières deviennent chroniques. Cela fait plusieurs mois que le gouvernement est conscient de la situation. Cela fait plusieurs mois qu’il est conscient que ce n’est pas une crise abstraite, mais une réalité tangible, qui aura des conséquences sur les aînés, leur famille, ainsi que sur le reste du réseau.

Le temps des discussions est révolu. Nous nous devons d’agir, le budget 2025-2026 est une occasion d’investir pour éviter que la situation devienne hors de contrôle. Il en va de la qualité des soins et des services d’hébergement aux personnes les plus vulnérables. Ne rien faire, c’est accepter de perdre des places dans les CHSLD privés conventionnés. Agir, c’est garantir aux aînés des soins de qualité dans un environnement stable et humain. Le gouvernement a le choix. L’inaction n’est pas une option.

Stéphane Roy, président du conseil d’administration et Mme Annick Lavoie, directrice générale de l’Association des établissements privés conventionnés (AEPC)

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